Le 28 août 2017 je publiais un article :"Je le nomme Marelle" , où je racontais comment m'était venue l'idée de matérialiser le tracé du labyrinthe de Chartres avec les cailloux de mon terrain .
L'hiver et le printemps sont passés, la végétation s'est réveillée
et peu à peu mon chemin s'est perdu dans les hautes herbes .
Alors cet été , tôt le matin ou en fin d'aprem , pour ne pas trop être écrasée par la chaleur , j'ai entrepris de le creuser
sur une dizaine de centimètres de profondeur et de remblayer avec les pierres découvertes un peu partout lors des divers travaux que nous effectuons .
celles -ci viennent de la cour , d'autres des fondations du poulailler.
Au fond je mets les plus grosses puis des moyennes et je termine par les plus petites .
Voilà l'outillage requis :la pioche pour creuser le sillon (ou la mini tranchée) une petite griffe pour casser les mottes , un seau pour ramasser les cailloux découverts et une pelle à charbon qui convient parfaitement pour ramasser la terre de surface .
Je remplis des sacs avec la terre récupérée, elle servira au potager ou dans de futurs bacs .
Avec Saskia nous avons installé l'échelle
pour vous proposer quelques photos vues du dessus ,
étant donné que nous ne sommes pas encore équipées d'un drone .
Je n'ai pas terminé , mais on peut de nouveau suivre le tracé sans se perdre jusqu'au centre . Concrètement cela représente l'un des spots maigres du Hortus , le ruban de terre accueillera des plantes autochtones .
Sur un plan plus spirituel , métaphysique ,magique (comme vous voulez!) cela peut représenter le cheminement de l'homme vers son centre . Le coeur du labyrinthe deviendra un espace de méditation.
J'ai tenté de le mesurer:en pieds(les miens) le chemin est long de 775 unités pour le moment (217 mètres environ) , le diamètre du cercle est d'environ 15 mètres .
Voilà , il y a encore quelques heures de travail mais j'espère en avoir fini pour l'automne afin de faire quelques plantations avant l'hiver .
Je vous raconterai la suite l'an prochain .
Modifié le